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L’état de stress est une réaction biologique d’adaptation, qui se met en place automatiquement lorsqu’on se trouve face à une situation que l’on perçoit comme menaçant de dépasser nos ressources.

Cette réaction débute par la phase d’alarme, qui correspond à une production hormonale d’adrénaline, que l’on ressent comme de la peur : on devient vigilant, prudent, et on cherche à évaluer la situation. D’autre part l’adrénaline entraîne une réaction en chaîne qui prépare notre corps à une action : le coeur s’accélère, apportant davantage d’oxygène à nos muscles et à notre cerveau.

Au bout de quelques minutes notre corps entre dans la seconde phase, phase de résistance / adaptation, qui correspond à une production hormonale plus complexe du système sympathique, qui vise à l’adaptation de l’organisme aux variations du milieu : la noradrénaline, que l’on ressent comme une forme d’agressivité, une propension à agir ; la dopamine, que l’on ressent comme une forme « d’effet boost », qui augmente les capacités à percevoir et analyser, faire un choix et prendre une décision ; les immuno-globulines, que l’on ressent comme une forme de confiance, « être capable de », qui augmente temporairement la capacité de notre organisme à se réparer et son immunité ; le cortisol, qui inhibe les réactions inflammatoires et permet de déstocker le glycogène du foie afin d’augmenter l’apport de glucose, que l’on ressent comme une forme de griserie, de capacité à résister.

C’est dans cette seconde phase que va se jouer l’issue de la réaction de stress, avant la troisième phase qui est celle de l’épuisement. En effet nous allons devoir trouver  une solution avant l’épuisement de notre capacité de résistance.

Si nous parvenons à résoudre la situation avant l’épuisement de nos ressources, il nous restera à prendre un temps pour décompresser et se reposer, afin de reconstituer les ressources que nous avons brûlées dans cette réaction de stress.

Sinon, nous pouvons entrer en phase d’épuisement. Il peut s’agir d’un épuisement de type surmenage, qui correspond à un épuisement des ressources. Il peut s’agir également d’un épuisement de l’organisme, qui réagit alors sur un mode psychosomatique, le déséquilibre des productions hormonales amenant des lésions organiques plus ou moins réversibles.

Au cours de la phase d’adaptation/résistance

C’est dans la seconde phase de stress que va se jouer l’issue de la réaction de stress, avant la troisième phase qui est celle de l’épuisement. En effet nous allons choisir dans cette seconde phase soit de nous confronter à la situation (lutte, combat) soit de fuir (évitement de la situation). 

Le dosage des différentes productions hormonales de notre corps va orienter le choix, selon ce que ces hormones nous amèneront à ressentir. 

  • La fuite est une solution très utile dans toutes les situations dangereuses contre lesquelles je ne peux rien, comme l’éruption d’un volcan ou un tsunami. Ceux qui fuient à temps et de manière efficace sauvent leur vie, et se confronter au phénomène naturel n’apporte rien de bon. 
  • Mais dans la plupart des situations que nous rencontrons, comme un stress dans le cadre professionnel par exemple, la fuite, l’évitement, ne va pas fonctionner, et il vaudra mieux choisir la confrontation et identifier une solution.
  • Dans l’exemple précédent, si je cherche à éviter le stimulus stressant, mais que je ne peux le fuir (par exemple un collègue médisant que je crains), je peux me retrouver dans une réaction d’inhibition de l’action, de sorte que je ne cherche pas à régler le problème que je ne peux fuir. Je dois alors me contenter de fuir mon propre stress, qui devient alors anxiété, angoisse. Je peux alors chercher un dérivatif qui confine à une fausse solution (sport, addiction, plaintes émotionnelles…) L’inhibition de l’action amène toujours à la décompensation si la situation perdure.

Au cours de la phase d’épuisement

Si le résultat de l’action est négatif, si la solution retenue ne fonctionne pas, il sera utile d’identifier une autre stratégie, bien que souvent nous soyons tentés de « faire toujours plus de la même chose », ce qui amène inévitablement à l’épuisement. 

En effet je vais ainsi développer probablement un état d’anxiété, un stress chronique qui amènera un état de dépression. La décompensation survient lorsque mon organisme ne peut plus compenser, lorsqu’il ne peut plus tenir sous la pression (« stress » est un mot anglais qui signifie « tension »).

Je peux également développer un état de burn-out, qui correspond au surmenage ; mes ressources sont épuisées, et mon organisme ne peut plus m’apporter tout ce dont j’ai besoin pour tenir, résister à la pression. Cette configuration se retrouve le plus souvent dans un contexte professionnel ou familial (notamment chez une personne âgée assistant un conjoint souffrant d’une maladie neurodégénérative, par exemple.

Donc en stress de surmenage, la Nutrition, la Phytothérapie, l’Oligothérapie, vont venir aider notre organisme à combler les carences que le stress nous a poussé à vider de notre organisme pour survivre à cette situation. La relaxation, le magnétisme, les fleurs de bach vont nous permettre de remonter nos énergies pour accéder à la Paix mentale qui nous libérera de cet état.

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